[L'invasion]c'est parti!

[plic-ploc]

WOUA, trop fort le tavernier ! Je ne sais pas me battre finalement, mais lui il pourrait m'apprendre.
Tu peux m'apprendre à me battre comme toi ... s'il te plaît ?
Je fais mon plus beau sourire, complètement abruti ... par le coup que je viens de prendre.

J'entends dans mon dos quelqu'un demander un lait fraise.
C'est quoi un lait fraise ? Parce que le lait ok, mais fraise ...

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

Voyant crysania s’attaquer à son loup, Thiazzi se précipite et essaye de s’interposer, cependant il est trop tard et le mal est fait, l’animal succombe sous les assauts de l’humaine, après avoir poussé un dernier cri de douleur. On peut entendre sa nuque craquer, sous la force de son ultime coup de pieds. Il attaque ensuite Duor, le guerrier chauve, à l’aide de son bâton, mais l’arme rebondit sur son armure et ne lui fait aucun effet. L’homme se retourne en poussant un rugissement de hargne et en faisant un large moulinet avec son épée. L’épée s’enfonce de vingt centimètres dans son épaule droite dans un geyser de sang, laissant l’elfe noir agonissant dans son sang, une plaie béante lui ouvrant la poitrine en deux.
Severina quand à elle incante un projectile magique qui va se loger dans le bras gauche du voleur, lui infligeant de légers dommages avant de s’effondrer, prenant soudainement conscience de la réalité et de la violence qui régnait dans l’auberge, elle parvient à se rendre dans l’un des coins de l’auberge en ne se faisant que bousculer à plusieurs reprises, protégée par Linhaendel, qui de son côté à fort à faire avec l’agile roublard. Celui-ci parvient à frapper l’elfe de sa dague lors de sa retraite, lui infligeant une jolie cicatrice sur l’avant bras gauche! Cette attaque désoriente légèrement l’elfe qui manque sa riposte, ne parvenant qu’à garder le voleur à distance. Cependant elle ne se laisse pas décontenancée et commande un lait fraise au tavernier.
Celui-ci, s’arrête quelques instants en entendant ses propos et ceux de l’orc qui lui demande de lui apprendre à se battre, il éclate de rire et répond :
- Une minute ma p’tite dame, j’apprends à l’animal à se battre et j’arrive !
Sur ce, il raffermit sa prise sur son énorme hache et avance vers l’orc. Soudain, on peut entendre une gigantesque explosion en dehors de l’auberge et la porte vole en éclat, traversée par un garde. L'homme porte l'armure de maille standarde de la garde, recouverte d'un pourpoint affichant le symbole de la ville, il ne porte aucune arme et a l'air en bien piteux état...

Bien loin de l’agitation de la taverne, Erwinel, revient tranquillement vers la place. Alors que le crépuscule s’abat doucement sur la ville, elle aperçoit les panneaux d’inscription du tournoi qui sont en train d’être accroché dehors, apparemment les tirages ont déjà été faits :
-Groll
-Crysania

-Klein
-El diablo amarillo de Ramon

-Erwinel
-Jys

-Olmur
-Duor

- …
Et la liste continue avec 24 autres noms inconnus, il est précisé qu’un nouveau tirage au sort à lieu après chaque manche, afin de re-mélanger les vainqueurs.
Elle entend au dessus du brouhaha un bruit de lourdes chaines et aperçoit la porte qui mène à la ville haute s’ouvrir, pour laisser passer un contingent d’une vingtaine de gardes, hurlant :
-Laissez passer !, Ecartez vous de notre chemin, nous devons nous rendre à la taverne du casque fendu, laissez passer !
Les gardes arrivant devant la taverne, le ciel s’assombrit soudainement, une pluie dense se met à tomber et s’intensifie, soudain, une boule de feu vient s’écraser en plein milieu de la place, projetant une chaleur surnaturelle plusieurs mètres qui brule sans distinction badauds et étalages. Quasiment au même instant, l’un des énormes murs d’enceinte s’écroule dans un fracas ahurissant pour laisser passer être difforme de 4 mètre de haut, l’être rachitique aux bras démesurés porte pour arme un arbre fraichement déraciné. Le troll est bientôt suivi de ses congénères. Sous moult cris de douleur et de terreur, les quelques gardes stationnés à l’entrée de la ville sont vite débordés par la centaine d’orcs rugissants que l’on peut apercevoir depuis la place et se font éventrer, décapiter et transpercer plus vite qu’ils ne peuvent réagir. Les humanoïdes armés principalements de haches, de hachoirs et d’épées longues massacrent allégrement toute personne passant à leur portée…
Des mages de batailles apparaissent au dessus de la ville, à une trentaine de mètres d’altitude. Une sphère scintillante au dessus de chacun d’eux, ils descendent doucement sur la ville en la bombardant d’éclairs multicolores afin nettoyer une petite zone au centre de la place. Une fois à quelques mètres du sol, ils se mettent à incanter d’une voix d’outre-tombe, faisant apparaitre une sphère d’une noirceur infinie. Celle-ci s’élargit rapidement pour former un véritable portail qui voit déferler des guerriers en armure de plates noir comme du jais tous équipés de la même épée noire et du même pavois noir, ils se mettent à massacrer les commerçants et les gardes qui sont encore sur la place. Les gardes qui se dirigeaient vers la taverne parviennent à s’organiser sous les ordres de leur capitaine et à repousser quelques instants les guerriers. Ils se mettent en formation et avance vers le portail, le capitaine de la garde, qui a pris la tête de l’escouade, parvient même à en tuer plusieurs avant de disparaitre dans la mêlée. Il est alors expulsé sur plusieurs dizaines de mètres pour atterrir dans la porte de l’auberge. Là où il se trouvait une seconde avant se trouve désormais un homme de deux mètres, équipé d’une armure similaire à celle de ces hommes mais bardée de piques sur toute sa surface et ruisselant de magie, il tient dans sa main droite une épée à deux mains d’une texture similaire à celle du portail et aux contours instables, sa main gauche est toujours tendue en direction du capitaine de la garde. Il hurle quelque chose dans une langue incompréhensible et les autres soldats se remettent à piller de plus belle. La place qui était quelques minutes auparavant si joyeuse et vivante n’est déjà plus qu’un tas de ruines flamboyantes ou les cadavres se comptent par centaines, on entend de toutes parts des cris d’horreurs et des gens agoniser…


Ci-joint, un plan grossier de la taverne et la ville (les lignes noires sont les grandes rues de la ville, les doubles lignes sont les "avenues", les petites rues ne sont pas décrites mais imaginez qu'il y en a un peu partout

[mavina (crysania)]

J'attaque le loup à terre, et par deux coups bien placés, je lui brise la nuque. Je peux sentir ses os craquer sous mon pied lorsque je lui écrase la gorge et qu'il rend l'âme.

Quelle douce sensation. J'adore !

Je me retourne ensuite vers l'elfe noir qui avait envoyé le loup.

Ce fou avait essayé d'attaquer un guerrier avec son baton. Quelle idée, surtout vu sa corpulence...

Lorsque je me retourne, la sentence est déjà prononcée, et je vois le guerrier enfoncer son épée à deux mains dans l'épaule de l'elfe noir, appuyant jusqu'à arriver au milieu de la cage thoracique, et le découpant littéralement en deux. Il s'effondre, tandis que des jets de sang d'elfe noir sortent de son thorax à moitié ouvert. J'en recois d'ailleurs un peu sur le visage.

Ohla, eh bah voilà ce qui arrive quand on attaque sans réfléchir...

C'est alors que la porte est défoncée par un homme, mais pas comme on pourrait le croire.

Il la défonce... avec le dos ?

Je m'arrette donc, et derrière la cacophonie ambiente, j'entends des explosions dehors. J'examine l'homme : il porte une armure de la garde.

Tout ceci sous-entend que ce qui se passe dehors a l'air sérieux, ces gardes sont plutôt balaises... et se faire envoler de la sorte alors qu'on porte une armure de maille...
Je pense qu'il est temps que je m'éclipse.

Je me retourne, et apperçois une porte au fond. Je décide d'y entrer, profitant de la stupéfaction des gens pour m'éclipser discrètement. Arrivé dans la nouvelle pièce, je cherche si quelque chose peut me servir (jet de fouille) ainsi qu'une sortie ou porte quelconque.

[Kyllan]

*Relève la tête après une fouille peu fructueuse*
*Juste a temps pour voir l'autre elfe noir se faire trancher*
Mmm... Il aura pas duré longtemps lui...
*Voit soudain la porte exploser, les hurlements de l'extérieur emplissant la taverne*
*Regarde par la fenêtre*
*Haha*
*Discrétion*
*S'engouffre a la porte du fond a la suite de l'humaine*

[Erwinel]

C'est le chaos sur la place du village, des cris et des pleurs retentissent dans tous les sens, des gens meurent par dizaine. Au milieu de cet étalage de violence et de cruauté, je me rappelle les paroles du prêtre : "Faites attention mon enfant, je sens que quelque chose de mauvais va arriver". Avait-il conscience d'avoir à ce point raison?

Les guerriers en armure sont bien trop expérimentés pour moi, de même que les mage de bataille, et je n'aiderai plus personne si je meurs ici dans une vaine lutte pour l'honneur. Je dois avant tout protéger ceux qui peuvent être sauvés.

Je cherche à comprendre l'objectif des guerriers. Ils doivent avoir une cible ou un but, et il y a donc de fortes chances qu'ils aillent tous dans une même direction. Si je parviens à déterminer ce but, je m'en écarte au plus vite, il ne servirait à rien de tenter de leur bloquer le passage. J'essaie au contraire de me placer en arrière, là où ils sont déja passés et où les blessés ont besoin d'aide.
Je vérifie ensuite la nature des envahisseurs, on n'est jamais trop prudent. Tout en restant hors de portée et hors de vision des mages et des guerriers, je tente une détection du mal.

Toujours en restant la plus discrète possible, je tente au maximum d'évacuer les blessés des abords de la place, privilégiant ceux qui peuvent encore être sauvés sans trop m'exposer aux guerriers. Je réconforte autant que possible les pauvres que j'arrive à traîner dans les ruelles, demandant de l'aide aux éventuelles personnes encore présentes, en bon état physique et moral (s'il y en a).
J'utilise ce que je peux trouver dans les rues, tissus, bâtons ou autres, pour confectionner au mieux des bandages et pansements, tout en priant Illmater de m'apporter son soutien, et Tyr de veiller sur cette ville dont il est le protecteur.

[plic-ploc]

Tiens, c'est le moment de se barrer, comme ça, je paierai pas la bière... et pis il fait sommeil.

Je sors (pas discrètement) par la porte de derrière, en sifflotant l'air de rien. Si quelqu'un m'interpelle, je répond que j'ai besoin de prendre l'air sinon je vomis.
Dans l'idée, je cherche à sortir de l'auberge en évitant ce qui reste de la porte de devant et les coups inopinés.

[Linhaendel]

Un homme en armure est jeté dedans ! une bagarre encore plus violente se déroule dehors ! De nombreuses personnes aux allures suspects se dirigent vers la porte de derrière ( forcement devant il n’y a plus de porte !), passant même en coup de vent derrière le comptoir ! (enfin moi je dis ça, mais normalement on paye la tournée ! enfin suspects et radins !)

Linhaendel est bien désolée pour ce brave druide qui s’est porté à son secours !
si tout le monde ne semble plus s’intéresser à Severina et à moi !
Je fonce sur le druide pour mettre fin à l’hémorragie avec un morceau de tissu découpé dans les vêtements du malheureux avec ma dague. Trop lourd pour le porter, même à deux, je le laisse au milieu de chaos, les assaillants le laisseront peut être aussi, le croyant mort !
Si Severina n’a pas bougé son... enfin si elle médite encore
Je l’appelle et lui propose de sortir par la porte du fond ! Après tout, au fond ce n’est peut être pas une mauvaise idée, même si c’est une idée de personne mauvaise !
Severina ! il faut sortir de l’auberge, il y a une porte derrière le comptoir, vas-y fonce derrière le géant sifflotant ! je couvre tes arrières ! (enfin si je peux me permettre !)
A l’aubergiste
Pour le lait fraise ! gardez le au frais !
et je termine à tort,peut être ?( l'avenir et le MJ nous le diront^^)
je reviendrai !

[cannonball]

Si l'elfe panse mes blessures,je le remercie,sinon,je continue à prier les dieux de la forêt pour que Grendel parte en paix dans l'autre monde.

[Raistlin/Cara]

Severina était totalement paniquée, et alors que le chaos se déclenchait elle se réfugiait de l'horreur en se roulant encore plus en boule, cachant sa tête dans ses bras, et chantant une chanson elfique de son enfance.
Elle ne savait pas ce qui se passait dans l'auberge. Elle ne voulait pas le savoir. Du bruit, des combats, des explosions, des cris de souffrance... non ! Elle n'entendait pas ! La chanson, se concentrer sur la chanson...

Elle entendit alors Linhanedel l'interpeler. Se relevant lentement, elle put voir avec horreur la scène qui se passe devant ses yeux. La panique, la mort.
Elle écouta cependant l'elfe de lune, et fila par la porte à la suite de quelques autres clients de la taverne. Des larmes chaudes coulèrent le long de ses joues, brouillant légèrement sa vision.

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

Crysania est interrompue dans sa délectation de la mort des imprudents par le garde qui traverse la porte. Elle estime que la situation à l’extérieur n’a rien d’enviable et décide de s’éclipser par la porte de derrière. Cependant le tavernier a réagi plus vite qu’elle et a déjà ouvert la porte, il se tient à côté en exhortant les clients à emprunter cette direction :
- Que tout le monde se barre ! Fuyez tant que vous le pouvez !
Il reste devant la porte le temps, attendant que tout le monde s’exécute…
Crysania rentre dans l’arrière salle qui ne contient que des provisions alimentaire (du grain, de la farine, de la viande séchée pendue à des crochets, de la bière et tout un tas d’épice) et une porte, qui mène vers l’extérieur.
L’elfe noir encore debout se fond dans la masse hystérique et parvient à se frayer un chemin jusqu’à l’arrière salle, où se trouvent désormais une petite dizaine de personnes paniquées se bousculant pour emprunter la porte salvatrice. Groll rejoint à son tour cette salle et pousse la foule vers l’extérieur. Dehors on peut entendre des explosions et des bruits de bataille, visiblement le combat n’est pas fini. L’air est d’une chaleur suffocante et le feu commence à se propager aux alentours de la place. D’ici il est impossible de voir le combat qui se déroule sur la grande place. Vous apercevez un homme délabré en haillon, il se tient dans une ruelle sombre, à quelques dizaines de mètres de là et indique des directions aux rares survivants qui passent par là.
A l’intérieur de l’auberge, personne ne prête plus attention aux deux elfes, Linhaendel se précipite sur l’elfe noir dont l’état semble empirer encore un peu et parvient à minimiser l’hémorragie en appliquant un garrot avec ses propres vêtements. Une lueur de gratitude illumine les yeux de l’elfe noir, ses jours ne sont momentanément plus en danger, mais il est toujours dans l’incapacité de faire quoi que ce soit de lui-même. Linhaendel interpelle alors la mage qui était toujours en position fœtale, en train de chantonner un air elfique l’air hagard, et lui ordonne de s’enfuir. Celle-ci prend peu à peu conscience de la situation et parvient, les larmes aux yeux, à reprendre le contrôle d’elle-même. Les deux elfes prennent alors la direction de l’arrière-salle.
Thiazzi, sentant probablement l’ultime sentence arriver, se met alors à prier les Dieux de la forêt, pour le salut de l’âme de son loup… Ses prières sont interrompues par une voix qui pénètre à peine son esprit :
-Hey ! L’elfe noir… Dernier… Dépêche-toi…
Il voit à la périphérie de son chant de vision le tavernier qui l’avait auparavant brutalement accueilli courir vers lui, il ne comprend pas lorsque le monde autour de lui se met à bouger, il fixe maintenant le sol, et les bottes du tavernier. Celui-ci l’avait chargé sur son épaule d’un bras avant de se précipiter à son tour vers la salle du fond. Une fois entré dans celle-ci, il pose l’elfe noir gémissant par terre et renverse tous les meubles de la salle devant la porte en quelques secondes, avant de le reprendre avec une facilité déconcertante et de sortir à la suite de ses ex-clients…

A quelques mètres de là, la situation était totalement différente, l’armée de l’envahisseur a éradiqué toute résistance sur la place en quelques minutes et Erwinel se retrouve bloqué dans la partie Ouest de la ville, les guerriers en armures se dirigent vers la ville haute, mais un flot ininterrompu d’orc déferle depuis l’entrée principale. La place se trouve de l’autre côté mais il reste quelques personnes agonisante à porté d’aide. Erwinel, évacue discrètement les survivants alors qu’absolument personne ne prête attention à elle et les soigne du mieux qu’elle le peut avec les moyens du bord, elle parvient à en stabiliser quelques un mais la plupart décèdent rapidement. Après avoir aidé les quelques survivants, elle jette un œil sur la scène, les envahisseurs s’étaient complètement rassemblés devant la grille de la ville haute et attendaient que les Trolls, qui saccageaient quelques maisons sur leur passage arrivent. La paladine lance le sort « détection du mal ». Elle est aveuglée par une intense aura rouge enveloppant toute l’armée adverse, l’endroit où se tenait celui qui semble contrôler cette armée est impossible à regarder directement, sous peine d’être aveuglé pendant quelques secondes. La grille s’ouvre ensuite d’elle-même et un régiment entier de cavalerie en sort, chargeant les orcs qui étaient en première ligne, des archers apparaissent sur les fortifications et bombardent l’armée ennemie, faisant de nombreux morts avant que les mages ne parviennent à lever un bouclier à la surface ondulante qui fait ricocher les flèches. Ce qui semble être la garde d’élite de la ville, une centaine d’hommes, portant des armures de plates en mithril et des épées à deux mains, entourés d’une aura gris clair, s’engouffrent dans la brèche créée par les chevaliers et engagent les hommes en armures noires, à leur tête un homme dont l’aura est d’un bleu vif, mène la charge. L’homme est de haute stature et est intégralement recouvert d’une armure en mithril argenté ornee de gravures dorées, il porte dans la main droite une épée flamboyante et dans sa main gauche un bouclier ovale d’un mètre de haut. Sous son commandement, les troupes de la ville parviennent à repousser l’envahisseur, leurs blessures étant quasiment instantanément guéries par un bataillon de prêtre de Tyr posté sur les murailles. Il avance dans la marée inhumaine en faisant voler les têtes et les membres, il semble béni par Tyr lui-même, les épées ricochent sur son armure et les sorts semblent disparaitre juste avant de le toucher. Une expression de rage anime son visage lorsqu’il aperçoit le commandant ennemi, il redouble d’effort et avance vers celui-ci, toujours en tranchant à tour de bras. Enfin à porté, il charge, le bouclier en avant et repousse son adversaire avant de lui asséner un énorme coup d’épée vertical.. Parée par l’épée noire aux contours instables, les flammes de la première arme semblent absorbées par la deuxième…

[mavina (crysania)]

Je sors par la porte de derrière et examine la pièce... Rien d'intéressant. J'emprunte la porte qui mène dehors et me retrouve derrière l'auberge. Je remarque plein de petites ruelles et autres. Le brouhaha ambiant ne désemplit pas, et j'entends des armes s'entrechoquer, comme si deux armées se battaient hardemment.

Je choisis une ruelle au hasard (jet de dé sur le nombre de ruelle que je peux emprunter) et je l'emprunte en utilisant le déplacement silencieux ainsi que discretion, tout en étant aux aguets d'un éventuel danger (perception auditive).

[cannonball]

moi qui pensait tant de mal de ce tavernier,voila que c'est lui qui me donne la seule possibilité qu'il me reste de survivre.
J'essaye de bafouiller quelques mots de remerciements au tavernier,mais je n'y arrive pas.Je trouverai le moyen de le remercier une fois que je serai en meilleure forme.J'irai chercher plus tard le cadavre de Grendel,pour lui faire des funérailles qu'il a amplement méritées.

[Linhaendel]

Dans ce temple de la perversion alcoolisée, où la vie d’un être vivant a un prix, et pire encore un prix n’excédant pas celui d’une pinte de bière ! Linhaendel ne s’attendait pas à y découvrir un soupçon de compassion, d’entraide ou de solidarité ! et pourtant…la vie

A voir un jeune chien courir
Les oiseaux parapher le ciel
Le vent friser le lavoir bleu
Les enfants jouer dans le jour

A sentir fraîchir la soirée
Entendre le chant d'une porte
Respirer les lilas dans l'ombre
Flâner dans les rues printanières

Rien moins que rien pourtant la vie

Rien moins que rien Juste on respire
Est-ce un souffle une ombre un plaisir
Je puis marcher je puis m'asseoir
La pierre est fraîche la main tiède

Tant de choses belles qu'on touche
Le pain l'eau la couleur des fruits
Là-bas les anneaux des fumées
Un train qui passe et crie au loin

Rien moins que rien pourtant la vie

A doucement perdre le temps
Suivre un bras nu dans la lumière
Entrer sortir dormir aimer
Aller devant soi sous les arbres

Mille choses douces sans nom
Qu'on fait plus qu'on ne les remarque
Mille nuances d'êtres humaines
A demi-songe à demi-joie

Rien moins que rien pourtant la vie

Celui qui le veut qu'il s'enivre
De la noirceur et du poison
Mais le soleil sur ta figure
Est plus fort que l'ombre qu'il fait

Et qu'irais-je chercher des rimes
A ce bonheur pur comme l'air
Un sourire est assez pour dire
La musique de l'être humain

Rien moins que rien pourtant la vie


Linhaendel chantait ce poème, qui dans son enfance heureuse fut de nombreuses fois interprété par les ménestrels Aragon et Jeanferrat, tout en pensant aux événements récents
Linhaendel venait de voir un Elfe Noir, si souvent dépeint comme méprisant et indifférent au sort des autres races, se sacrifier pour leur venir en aide !
Linhaendel avait aussi vu un demi-orc à l’humour burlesque faire sortir de ses gonds l’aubergiste ! tandis qu’un capitaine de la garde à l’armure carnavalesque faisait sortir de ses gonds la porte d’entrée !

L’aubergiste qui semblait blasé par les événements était retourné dans la pièce chercher le druide !
Linhaendel en est maintenant persuadée, si la situation était devenue dangereuse pour Severina et elle avec les deux soûlards, il serait intervenu ! il y avait quelque chose de bon dans cet homme !
Linhaendel avait de la sympathie pour cet humain à la force colossale, au caractère bougon et au grand cœur ! Un tempérament de Nain à l’elficité ( humanité exacerbée ) cachée sous une dignité cordiale et une indifférence feinte ! Un vrai ours comme son père !

Linhaendel éprouvait un sentiment qui lui était étrange, et qui était plus que de la sympathie, pour Severina ! Elle n’avait jamais vu un être aussi sensible ! pas étonnant que sa peinture ait touché Linhaendel !
Severina semblait aussi fragile qu’un dragon tombé de son nid ! Un archange à l’état de chrysalide ! Un bonheur tombé des cieux ! La pureté à l’état sauvage !…


Je suis Severina dans la pièce du fond, n’osant pas la toucher pour ne pas l’effrayer !
Je préfère attendre l’aubergiste dans la réserve ! et j’en fait part à Severina !
j’ai trois raisons pour cela, et chacune se suffit à elle même !
Premièrement : Je ne suis pas pressée de sortir de l’auberge avec ce qu’il se passe dehors !
Deuxièmement : L’aubergiste, autochtone de la cité, sera sûrement un bon guide, ou sera de bons conseils pour éviter les ennuis dans le dédale des ruelles!
Troisièmement : J’ai une dette envers cet Elfe Noir ! je suis curieux de savoir où l’aubergiste va l’emmener ! sûrement un endroit loin de tous dangers ! ce qui renforce la première raison !
Quatrièmement : je ne quitterai Severina pour rien au monde ! ( j’avais bien dit trois raisons pour suivre l’aubergiste !) et cette raison suffit à Linhaendel !^^

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

Alors que tout le monde se rassemble derrière l’auberge, crysania décide de n’attendre personne et emprunte une ruelle au hasard, le tavernier, qui sort à ce moment précis avec l’elfe noir toujours sur l’épaule, l’interpelle :
-J’dis ça pour vous ma p’tite dame, mais on devrait tous rester grouper ! S’éparpiller est le meilleur moyen de tous mourir, vous lisez jamais les grimoires d’horreur ?
Puis il conclut :
-Ceux qui veulent vivre…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase que deux boules de feu viennent s’écraser à un bon mètre du groupe, carbonisant instantanément la moitié des personnes présente, très certainement trop imbibées d’alcool. La boule de feu explose avant de disparaitre rapidement, laissant quelques flammèches que la pluie éteint vite. Crysania et Kyllan qui se trouvaient plus près des explosions sont sévèrement brulés alors que l’aubergiste et Severina ne souffrent que de brulures superficielles. Après l’explosion, il baisse les bras qu’il avait levé pour se protéger et reprend :
-Vous voyez de quoi je parle… C’est pas le moment de trainer
Et se met en route au pas de course vers l’homme en haillons aperçu un peu plus tôt

[HRP]
Pour avoir vaillamment bataillé dans une taverne et survécu, les joueurs suivants gagnent de l’expérience :
Severina : 100 exp
Linhaendel : 100 exp
Groll : 100 exp
crysania : 120 exp (bonus d’assassinat d’animal de compagnie)
Kyllan : 80 exp (malus d’inaction)
Pour en avoir appris un peu plus sur la ville et son fonctionnement et avoir fait preuve d’un minimum vital de sagesse, Erwinel gagne 80 exp
Thiazzi : les morts ne gagnent pas d’xp
[/HRP]

[mavina (crysania)]

Le tavernier m'interpelle... Il me conseille de rester avec le groupe. C'est alors qu'une boule de feu s'écrase sur nous.

Je n'ai pas le temps d'esquiver et je prends de sévères brulures, c'est toujours mieux que de mourir comme tous les ivrognes qui étaient en plein milieu.

Le tavernier a l'air d'être quelqu'un qui aide les gens, je suppose qu'il saura comment soigner ces vilaines brulures.

Je me rapproche du tavernier, et lui demande si il sait comment soigner les brulures comme celles que j'ai, et si il peut me les soigner.

[Kyllan]

*Sors de l'auberge juste a temps pour se manger une boule de feu avec l'autre humaine*
*Se jette par terre et se roule au sol pour éteindre sa cape en feu*

***** de mages de ******, *****, *****!

*Aperçoit les restes de ivrognes carbonisés*
*Décide finalement de suivre l'aubergiste, qui semble savoir ou il va, en prenant garde de raser les murs pour éviter de se manger d'autres boules de feu*

[Raistlin/Cara]

Le peu d'habits que possédait Severina trempé, brûlé par endroits, puis retrempé commençait à devenir plus indécent qu'utile. Continuant de pleurer dans la plus grande discrétion, ses larmes se mêlant aux gouttes de pluie ruisselant sur son visage, l'elfe esprit décida de suivre l'aubergiste, seul être censé dans un chaos destructeur...
Même si ses larmes continuaient de couler, Severina garda le visage haut et attrappa la manche de son amie Linhaendel, afin de ne pas la perdre, et qu'elle la suive avec l'aubergiste.

- Merci, lâcha t-elle à l'homme bourru tandis qu'elle le talonnait, sans savoir si elle avait parlé assez fort pour qu'il l'entende ou non.

[Linhaendel]

Il pleuvait ! ce détail aurait ravi Linhaendel si deux boules de feu ne s’était pas abattues dans la ruelle ! et plus précisément sur des clients de la taverne.
Une odeur rappela à Linhaendel les barbecues que son père organisait pour ses amis du marteau ! une odeur de cochons grillés à la bière !
Mais le spectacle qu’elle découvrit ne ressemblait pas aux festifs repas des Marteliers !
Linhaendel aurait même de la pitié pour le pourceau Duor et son acolyte si elle venait à les découvrir parmi les calcinés !


Je range ma rapière et prend ma cape de lune ( roulée, posée sur le dessus de mon sac et maintenue par deux ficelles fabriquées avec du latex de lactarius, permettant un bon maintien sur le sac et un déploiement rapide de la cape) pour en recouvrir les ravissantes épaules hâlées de mon amie Severina !

Severina attrapa la manche de ma chemise ( 80% lin et 20% coton) tout en courant derrière le tavernier qui incarnait la sérénité et l’espoir au milieu de ce chaos et de cette rôtisserie !
Je colle donc aux Basques ( Bretons, Corses, Savoyards, Berrichons du sud, Réunionnais, Catalans, Alsaciens, Vendéens, Guadeloupe P1 et P2, Lorrains, Parisiens du XIII ième et du V ième, …( ne voulant vexer aucun indépendantiste, la liste n’est pas exhaustive !)) de ce brave N… tavernier, serrée contre Severina ! scrutant le ciel à la recherche d’autres météorites !

[Erwinel]

Malgré tous mes efforts, je ne parviens qu'à sauver quelques malheureux, les autres succombent plutôt rapidement. Quant à ma détection du mal, elle n'a servie qu'à confirmer mes doutes.

La marée des envahisseurs s'engouffre de plus en plus lorsqu'une seconde marée déferle des remparts. Les flots noirs et rouges se heurtent à une muraille bleue et argent, les prêtres de Tyr soutiennent leurs guerriers de leurs prières et de leurs soins, puis apparaît un Seigneur de Guerre, enveloppé d'une aura bleue, qui avance sans efforts à travers ses ennemis.
Sa course n'est freinée que par l'épée noire du Seigneur Sombre.

Sans doute est-ce là le Seigneur Tharn, il semble connaître son ennemi et la grâce de Tyr l'accompagne. Mes maigres talents ne lui serviront sans doute pas à grand chose pour le moment...

Coincée dans la partie ouest de la ville, je décide de retourner en direction du temple. Si je ne peux pas apporter d'aide directe, je pourrais au moins aller en chercher.
Une fois au temple, je cherche le Grand Prêtre et / ou les Prêtres qui ne seraient pas encore mobilisés pour soigner les blessés et lutter contre l'envahisseur. Si je trouve le Grand Prêtre ou un Prêtre compétent, je leur soumet l'idée de concentrer leurs forces sur le chef ennemi. Son attention étant centrée sur son adversaire physique, il sera sans doute plus vulnérable et nos compétences combinée (Châtiment du Mal) pourront sans doute avoir un effet.

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

La boule de feu a fait réfléchir crysania, qui préfère désormais suivre le tavernier. Elle l’interpelle pour lui demander s’il peut soigner ses blessures ou s’il sait comment le faire, il ricane et lui répond, sans s’arrêter :
-Bien sur madame, vous voulez un lait fraise aussi ? Attendez qu’on soit tous à l’abri avant de penser à votre confort….
Kyllan décide lui aussi de suivre le groupe et fait profil bas, rasant les murs et se faisant discret. Alors que tout le groupe se dirige vers l’homme habillé en haillon aperçu précédemment, Linhaendel et Severina se remettent non sans difficulté de leurs émotions. Lorsque cette dernière remercie le tavernier, il fait mine de ne pas entendre mais les personnes les plus proches peuvent le voir esquisser un sourire.

Quand le groupe (désormais très réduit) atteint le carrefour, les aventuriers reconnaissent rapidement le mendiant qu’ils ont croisé en début d’après midi à l’entrée de la ville, même s’il a l’air infiniment plus alerte et moins pitoyable que précédemment. Celui-ci jette un regard méprisant à crysania avant de s’adresse au Tavernier. Les deux hommes semblent bien se connaitre, mais la situation encourage une conversation brève :
-Ah, Metos, je vois que tu t’en es sorti…. Ca ne m’étonne pas… D’après les derniers rapports, la place centrale est occupée et les combats s’y déroulent, si vous voulez vous enfuir, je vous conseille les égouts derrière moi, en continuant vers l’est, vous atteindrez un avant poste de la guilde, qui est relié à des tunnels donnant sur l’extérieur… Vous pouvez aussi tenter votre chance au nord-est, d’après mes sources, les envahisseurs ont détruit le mur d’enceinte vous pourrez vous échapper, mais cela me parait bien risqué…
-Je suis pour les égouts, comme tu peux le voir, les gens ne sont pas en état et ne survivraient pas si on rencontrerait ne serait-ce qu’un seul soldat… Tu ne viens pas avec nous ?
-Non, je dois encore rester ici et évacuer les survivants…
-Pas d’habitants pas d’argent hein ?
-C’est à peu près ça…Bonne chance

Alors que le groupe, et ceux qui décide de continuer à suivre le tavernier se remet en route, un hurlement qui semble avoir été poussé par des milliers de gorges non humaines retenti ! Ce hurlement qui vous glace le sang ne semble rien présager de bon et Metos décide que c’est le moment opportun pour changer d’environnement, il pose une nouvelle fois l’elfe noir par terre et jette au loin la plaque d’égout qui se trouvait devant ses pieds. Après avoir récupéré son bagage il saute sans autre avertissement que « on y va ». Le groupe se retrouve dans un couloir large de 4 ou 5 mètres de large, rempli d’une eau sale et croupie jusqu’aux genoux. L’odeur attaque les sinus immédiatement et ne pas vomir est un supplice. Une fois tout le monde en bas, il se dirige d’un pas décidé vers l’est, après quelques minutes de marche en ligne droite dans le même couloir, celui-ci se sépare vers deux directions opposées, il s’arrête pour réfléchir quelques secondes et se tourne vers le groupe et s’apprête à parler :
- Je pense qu…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’une ombre lui tombe dessus depuis le plafond, le temps qu’il lâche l’elfe noir et qu’il porte sa main à sa hache, les deux pattes avant, longues et tranchantes comme des faux, de l’arachnoïde traversaient déjà sa poitrine. Le monstre, haut de plus d’un mètre, était d’un vert sombre qui s’accommodait très bien avec le décor environnant. La myriade d’yeux rouge globuleux au sommet de son crâne se tournent simultanément vers le reste du groupe et la bête se met à avancer vers eux…

Alors qu’Erwinel désespère de se rendre réellement utile, les bruits de batailles de la grande place ont cessés d’un coup. Au moment ou l’épée flamboyant du champion de Tyr a été bloquée par l’épée noire du seigneur sombre, tous les regards se sont tournés dans cette direction, comme si l’issue de la bataille allait se décider dans ce terrible face à face. Le paladin, le visage déformé par la rage, lâche son bouclier pour tenir son épée à deux mains. Il attaque sans relâche son ennemi, laissant derrière chacun de ses mouvements une trainée flamboyante. Le général adverse semble parer la moindre de ses attaques d’une main, avec une facilité déconcertante. A chaque attaque la trainée de flamme se fait visiblement moins insistante et moins dense, l’épée noire quant à elle vibre de plus en plus rapidement. Au bout de quelques minutes d’échange de coups, l’inexorable arriva, les flammes s’éteignirent totalement. A ce moment, les personnes suffisamment proches auraient juré voir un sourire à travers le casque de l’homme noir. Il lève alors son épée et l’abat d’un mouvement large sur le paladin de Tyr. Celui-ci bloque facilement la lente attaque, mais l’épée noire traverse sans problème son arme… Puis son armure, puis son torse, pour finir sa course dans le sol… Le corps littéralement coupé en deux se sépare, chaque moitié s’écroulant d’un côté de l’épée. La horde d’orc et d’humanoïdes exulte et pousse un cri inhumain, en faisant claquer leurs armes sur leurs armures. Quelques instants plus tard la bataille reprend. Mais les troupes humaines, dont le moral est au plus bas, se font rapidement repousser dans l’enceinte même de la ville haute…

Erwinel ne s’attarde pas trop sur la place et se précipite vers le temple, elle parvient à éviter les quelques orcs errant dans les rues et arrive à destination sans avoir croisé aucun ennemi. Le temple est quasiment désert mais intact, il ne reste que les novices, agenouillés devant l’impressionnante statue de Tyr en train de prier. Lorsqu’Erwinel arrive dans le temple, les fidèles lui apprennent en bafouillant que tous les membres du clergé ayant terminé leur formation sont partis combattre, le grand prêtre étant allé rejoindre le seigneur Tharn lui-même. Il lui conseille de s’agenouiller avec eux et de prier, ou de prendre la fuite (la porte centrale ou une brèche dans le mur pouvant vaguement aider pour cette option)…

[cannonball]

Hum...odeur atroce...araignée...visages apeurés...je dois survivre...Grendel,je reviendrai te chercher,je ne te laisserai pas pourrir ici...

[HRP]Désolé du post si court,mais je sais pas trop quoi dire et je post pour pas me faire oublier [/HRP]

[Linhaendel]

Pff ! que d’émotions !
Aux cotés de Severina et derrière le tavernier, qui arrive à esquisser un sourire (Mentos) au milieu de ce chaos, Linhaendel se sent bien !

En arrivant à un carrefour, un homme qui semble bien connaître le tavernier, informe ce dernier sur l’ampleur du désastre. Linhaendel en profite pour apprendre le nom de leur guide ! Metos !

un hurlement qui semble avoir été poussé par des milliers de supporters de satan retenti ! "haléloèmeu" (ma perception auditive étant un peu altérée suite à l'explosion des boules de feu, je peux évidemment me tromper !)
Metos opte pour les égouts ( c'est un choix qui ne se discute pas dans de pareilles circonstances, et puis l'égout et les...) et décide d’y faire un saut ! nous y voila donc jusqu’aux genoux !
Une odeur attaque les sinus, il eut été facile de prendre la tangente à ce moment là ! mais voila pour aller où ? Linhaendel eut une envie de vomir, sûrement l’après rasage d’un humain, ou d’une humaine, du groupe !.
Petit groupe qui se dirige vers ... enfin qui marche le plus vite possible, derrière Metos (Linhaendel essayant de ne pas éclabousser la pure Severina) ! le tunnel se scinde en deux après quelques minutes de marche ! ( j'ai aussi connu un escalier qui se scindait en deux après quelques dizaines de marches !)
c’est toujours comme cela dans la vie, il faut toujours faire des choix sans savoir où cela nous mènera ! Mais heureusement Metos avait l’air de savoir, nous avions de la chance, il se tourne vers nous et dit:
- Je pense qu…
au moment où une chose d’un vert-de-gris sombre, surgissant du noir obscur, lui tombe dessus ! Metos semble être touché et se retrouve à coté du druide !
Le monstre ressemble à Shelob une araignée géante d’un roman Elfique que Linhaendel avait beaucoup apprécié dans sa jeunesse ! ( je peux me tromper, ma vision Elfique et mon discernement peuvent être altérés face au danger et au chagrin !)
Avec un peu de chance Metos est peut être que momentanément paralysé !
La bestiole avance vers nous et pas pour rejoindre la sortie !
Fuir ! abandonnant les deux êtres, qui ont risqué leurs vies pour sauver la notre, à ce monstre !
Non ! Thiazzi et Metos ne peuvent pas finir là ! pas d’égouts pour eux et par dégoût pour ce monstre, Linhaendel ne veut pas reculer ! ( et puis Metos m’a promis un lait fraise ! )
Fuir c’est aussi donner la possibilité à cette araignée de fondre sur le groupe et plus précisément sur la douce Severina !(et puis un cocon n’est pas un vêtement digne de sa beauté !)
Non ! en retardant la bestiole cela pouvait laisser le temps à Severina de rejoindre la surface et l’ami de Metos ! et qui sait, appeler un guérisseur, une Paladine, le 15,... au secours !

Je lance « Illumination » (dans l’espoir que cette araignée, vivant dans ce noir sombre et obscur, soit un tantinet aveuglée ! où meure immédiatement dans d’horribles souffrances !^^) et je dégaine ma rapière en essayant de la frapper ! (à défaut de lui taper dans l’œil)

[Erwinel]

L'idée de m'enfuir ne me plaît guère, mais rester à prier ici en attendant une mort certaine me semble une option encore moins bonne.

Je m'adresse aux novices ici présent :

Venez avec moi. Vous risquez le massacre si vous restez ici, et la protection de Tyr ne vous sauvera pas d'une horde chaotique si elle doit déferler dans le temple. Si nous survivons, nous pourrons toujours revenir, et plus nous serons nombreux, plus nous pourrons sauver de villageois dans notre retraite.

N'attendant pas leur réponse, je regarde vers la grande porte, puis vers la brèche dans le mur pour jauger du danger présent à chacune de ses deux sorties.
Si certains novices ont adhéré à mon discours et décident de venir avec moi, je m'adresse à eux, sinon, j'interpelle tous les priants avant de sortir :

Connaissez-vous un moyen de sortir de la ville sans passer par la place ou la grande porte? N'y a-t-il pas des souterrains ou des égoûts qui pourraient m'aider à escorter des villageois en un lieu sûr?

S'ils m'indiquent des souterrains ou des égoûts (ou autre chose du même style) qui pourraient mener dehors, j'en prend la direction, éventuellement avec ceux qui ont accepté de me suivre, et en demandant à tous les villageois que je croise de me suivre pour tenter de quitter la ville et se réfugier en dehors, en portant ou en faisant porter les invalides.
S'ils ne m'ont rien indiqué, je cherche une sortie de ce type à travers la ville, demandant également aux villageois de me suivre, et en profitant pour leur demander s'ils connaissent une sortie de ce type.

[plic-ploc]

Je suis vaguement le groupe sans bien comprendre pourquoi. Ma tête bourdonne et je me sens quelque peu fatigué. La tavernier se fait violemment empaler sous mes yeux, ce qui me ramène brutalement à la réalité de ma condition.

Je fonce de rage (Déplacement accéléré) et je plonge sur l'araignée en essayant de lui couper les pattes avec ma hache (Rage de Berserker).

[Kyllan]

*Pénètre dans le tunnel à suite des autres, en rasant les murs*
*Voit le tavernier se faire planter par une araignée*
Mais ***** !Pourquoi ça me tombe toujours dessus toutes ces merdes ?
*S'apprête à se barrer dans l'autre sens en espérant que les autres la retienne assez longtemps*
Sauf que la horde envahit la ville. Est-ce que j'ai plus de chance de pas crever dehors? Et même si l'attaque est repoussée, a tous les coups ça va être "Haro sur les elfes noirs !"...
vaut mieux rester et aider les autres boulets comme ça en cas de capture ils pourront témoigner pour moi
*Fait demi-tour en se disant que passer pour un héros au yeux de la jolie petite elfe ne serait pas non plus désagréable...*

*Laisse l'orc attaquer de front (Mais que c'est con un orc !) et profite de la diversion (Discrétion) pour contourner la bête pour lui trancher les pattes* ( tout en adressant son sourire le plus ravageur à l'elfe)

[mavina (crysania)]

Après avoir assisté à la scène du tavernier tranché, je vois l'araignée géante.
Je vois aussi tous les gens attaquer l'araignée de front.

Ils sont fous.

Je me faufille (déplacement silencieux, discretion) derrière l'araignée, si elle me repère, je me mets à l'abri le plus vite possible. Si j'arrive à me faufiller, je l'attaque par derrière, sinon, j'attend qu'elle attaque quelqu'un d'autre pour l'attaquer (déluge de coups)

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

Alors que Thiazzi ne peut que tenter de rester conscient, le groupe décide de suivre le tavernier dans les égouts, cherchant probablement un peu de répit dans la tourmente ambiante et se reposant sur la dernière chose stable en ce monde : Metos. C’est donc avec effroi que le petit groupe voit leur guide se faire transpercer par le monstre. Cependant, la réaction ne se fait pas attendre. Linhaendel est la première, elle incante un sort d’illumination qui éclaire les environs et aveugle momentanément l’araignée. La lumière ainsi créée permet à tout le monde de discerner clairement la dizaine de cocons accrochés au plafond. Chacun contenant un être humanoïde qui a probablement tenté de s’aventurer ici par le passé. Mais la barde ne se laisse pas distraire par le spectacle et fond sur le monstre, rapière en avant… Sa lame ricoche sur l’épaisse carapace du monstre, sans laisser la moindre trace.
Le demi-orc, tout aussi vif, arrive sur le monstre en même temps, visant les membres de la bête. Dans sa précipitation, et n’ayant pas l’habitude de patauger dans l’eau, il est emporté par son élan et par le poids de sa hache, il trébuche sur la patte qu’il voulait couper et fait un vol plané de trois mètre, laissant sa hache sur le trajet. Groll est quelque peu sonné mais n’est pas blessé.
Les péripéties du demi-humain auront au moins permis à Kyllan de se faire discret. Il se faufile discrètement derrière l’araignée et lui tranche magistralement deux pattes, à la racine, faisant couler un flot de liquide verdâtre et provoquant chez le monstre un cri qui pourrait ressembler à de la douleur.
Crysania bien qu’ayant eu la même idée, n’a pas la même réussite et ne parviens pas à rester invisible aux yeux de l’araignée, elle reste donc momentanément en retrait.
Cependant l’araignée, toujours aveuglée, recule à la recherche d’un coin plus sombre, et surtout d’une proie qui se défend moins, toute trouvée en la personne du demi-orc désarmé. Elle se dirige donc vers celui-ci et attaque aveuglément, essayant de toucher quelque chose avec ses énormes pattes avant. Son aveuglement et ses pattes en moins aidant, elle ne parvient qu’à brasser l’air, pour la plus grande joie de Groll.
Crysania en profite alors pour attaquer à son tour, mais les mouvements larges de l’impressionnant monstre l’envoient bouler contre l’un des murs du couloir, troublant sa vision et son équilibre.

A quelques centaines de mètre de là, Erwinel tente de galvaniser les prêtres présents et les encourage à partir avec elle. Les prêtres sont visiblement des novices apeurés et semble pour la plupart l’ignorer. Seul un jeune homme blond se lève, il est de haute stature et porte une bure de prêtre blanche, dont la capuche recouvre la moitié de sa tête. Il l’abaisse et répond, d’une voix hésitante
-Je… Je viens avec vous, c’est toujours mieux que d’attendre de mourir ici !
Deux autres prêtre, portant les même vêtements se lève répondent avec une voix qui ne rassure qu’eux même :
-Moi aussi, je viens ! C’est la meilleure solution.
Les autres prêtres se contentent de remuer légèrement la tête d’un air désolé et se remettent à prier.
Erwinel reprend :
- Connaissez-vous un moyen de sortir de la ville sans passer par la place ou la grande porte? N'y a-t-il pas des souterrains ou des égouts qui pourraient m'aider à escorter des villageois en un lieu sûr?
Le jeune homme qui a décidé de la suivre en premier lui répond :
-J’ai entendu parler d’un avant poste de la guilde des voleurs qui serait à la fois connecté aux égouts et aux cavernes à l’est de la ville, mais on murmure que personne ne peut le trouver, je ne sais pas si c’est une bonne idée…
Sans plus réellement l’écouter, la paladine part à la recherche d’une entrée, tout en regardant autour d’elle s’il ne reste pas des citoyens à secourir. Cependant son chemin est jonché de cadavre et elle ne croise nulle âme qui vive. On trouve une bouche d’entrée vers les égouts à chaque croisement de grandes rues, Erwinel peut donc emprunter celle de son choix.

[HRP] Comme je suis le grand beau et généreux MJ, je permet à Severina de d’intercaler une action avant ce que je viens d’écrire et de jouer normalement après[/HRP]

[mavina (crysania)]

Je suis sonné. Que s'est-il passé ?

J'essaie de reprendre mon équilibre et de rétablir ma vision. Si j'y parviens, je relance mon attaque sur l'araignée. (déluge de coups)

[cannonball]

Ahah! Je vois que l'humaine au coeur mauvais est en mauvaise posture dans son combat!
Puissent les dieux lui donner la mort,meme si pour cela,je dois mourir aussi...

[Linhaendel]

« encore raté ! »
Linhaendel commençait à maudire l’artisan qui forgea cette rapière ! tout juste bonne à râper le fromage de chèvre !
Elle fut agréablement surprise par l’engouement de ses camarades d’infortune ! et surtout par Gröll qui fit une attaque aérienne en piqué ! le genre : si je te rate, je t’écrase !
c’est fou comme une masse de muscles et de … muscles pouvait être agile et … !
enfin l’atterrissage fut bien moins contrôlé, sûrement le manque de luminosité ou peut être la DCA !
Enfin l’araignée vit tout de suite que le demi-orc voltigeur représentait une sérieuse menace pour elle ! Elle négligea l’ Elfe Noir qui venait de lui couper deux pattes ! il faut dire qu’elle en avait encore 3 fois plus que lui !
Donc la bestiole à 6 pattes avança sur le demi… c’est assez ! laisse le tranquille ! cria Linhaendel à qui voulait bien l’entendre et en espérant crever les tympans de l’araignée !!

J’attaque l’araignée( qui, si j’ai bien compris, me tourne l’abdomen ) en essayant de lui trancher une patte ( si les dès disent « deux » je prends aussi ! Jivago, mon petit grillon porte bonheur, du fond de ma poche se fait entendre !!) du coté où il lui en manque le plus( en cas d’égalité 3 partout, je joue les prolongations jusqu'à la mort subite !) pour la faire basculer du coté obscur !

[Kyllan]

*Tranche gaiment deux des pattes de la bête*
Oups. Je n'ai pas choqué de fidèles de Lloth j'espère ? ^^
*Contourne discrètement (discrétion) le derrière de l'araignée pour s'attaquer a ses autres pattes*
Espérons que ce brave orc l'occupe encore un peu ^^

[Raistlin/Cara]

- Quelle horrible bestiole ! s'exclama Severina.

Un peu perdue, elle ne chercha pas à réfléchir, et attristée par la mort de leur guide, son corps agit de lui-même : levant les bras, elle incanta un sortilège de projectile magique pour blesser le monstre.

[Erwinel]

Après avoir réussi tant bien que mal à motiver quelques prêtres à me suivre, je les guide hors du temple et à travers les ruelles de la ville.

Nous ne croisons malheureusement plus âme qui vive, la ville semble s'être transformée en une ville fantôme et les maigres espoirs que j'avais de pouvoir encore sauver quelqu'un se sont évanouis.

Je crains que nous ne pourrons plus sauver grand monde dans ces rues, mes amis. Espérons que certains aient pensé aux égouts et à cette fameuse guilde de voleurs pour s'enfuir, peut-être en croiserons-nous en allant nous-même dans cette direction. Gardons espoir, Tyr et Illmater nous guideront.

Je pénètre ensuite dans les égouts, invitant toujours les prêtres à me suivre. Ces endroits pouvant abriter toutes sortes de danger, je prend les devants en dégainant mon épée.

Si certains d'entre vous savent se défendre, couvrez avec moi l'avant et l'arrière. Les autres, restez bien couverts, et n'hésitez pas à prier pendant que nous avançons.

Je prend en direction de l'est, favorisant en cas d'intersection des galeries la voie qui mène le plus à l'est, ou si je ne parviens pas à le repérer, celle dont l'odeur est la moins nauséabonde. Dans tous les cas, je tente au maximum d'afficher la meilleure assurance afin que les prêtres qui m'accompagnent gardent confiance.

[plic-ploc]

Décidément, pas de bol !!
M'en fous, je l'aurais, cette araignée de merde !!

Si mon arme est à portée, je fonce dessus, la récupère et tabasse à nouveau l'araignée, frappant au hasard.
Sinon, je me redresse, sors mon cri le plus redoutable et j'essaie de lui arracher les mandibules à main nues, en y mettant toute ma force.

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

Alors que crysania reprend difficilement ses esprits, elle parvient cependant à se rapprocher de la bête et essaye de l’attaquer, cependant, sa vision n’est pas encore très claire et tous les coups qu’elle tente de porter passent à quelques centimètres de l’araignée. Avant que celle-ci réagisse, c’est au tour de Linhaendel d’attaquer, tout en lançant un effrayant « c’est assez ! Laisse le tranquille ! » qui à coup sur, même si elle n’en montre rien fait frémir de peur la bête. Cependant la lame fait bien plus de dégâts que le cri de l’elfe et tranche net deux autres pattes à la racine, l’araignée s’affaisse sous des flots de sang verdâtre. Cependant, avec une vivacité effroyable, elle balance l’une de ces immenses pattes avant vers la barde, lui entaillant profondément la cuisse gauche.
Encore une fois Kyllan profite de toute cette agitation pour se faire discret, mais il ne trouve aucune occasion d’attaquer sérieusement et l’estoc qu’il lance, plus par principe qu’autre chose, ne blesse que l’air pestilentiel des égouts.
Dégouté par le monstre qui vient de blesser son amie, Severina lance son sort le plus destructeur. Le projectile magique cependant n’a pas l’effet escompté et écorche à peine la carapace de l’araignée déjà bien amochée.
Fou de rage à cause de son vol plané, l’orc fonce en rugissant sur l’araignée, attrape sa hache au passage et lance sa meilleure attaque qui s’écrase dans le tronc de la bête, la clouant au sol (plus grâce à son immense force qu’à la qualité de l’attaque) et lui arrachant ses derniers souffles de vie….
Les derniers crient d’agonie du monstre résonnent comme une douce musique aux oreilles des aventuriers, qui se relâchent enfin… Le soulagement est de courte durée, car quelques secondes plus tard, un grouillement terrible se fait entendre… Le son vient du plafond du couloir de droite, les courageux osant lever la tête aperçoivent des dizaines et des dizaines d’yeux similaires à ceux de l’araignée qu’ils viennent d’occire…. Et tous se dirigent vers eux…

Désormais proche des autres aventuriers ralentis par leur combat, Erwinel parvient à trouver un chemin plus ou moins sûr dans les couloirs plein d’eau stagnante. Mis à part des rats et des serpents de taille raisonnable qui s’enfuient devant eux, le groupe ne rencontre pas âme qui vive. Sous les conseils de la paladine, le petit groupe avance prudemment, au rythme des prières des deux prêtres encapuchonné, le troisième quant à lui, celui qui avait décidé de la suivre en premier tient fermement une petite masse d’arme dans sa main droite, visiblement prêt à en faire usage. Ses phalanges blanchies par la pression trahissent cependant son appréhension… Après quelques minutes de marche, le groupe entend non loin de lui des bruits de combats se faisant de plus en plus insistants dans un tunnel au sud de leur position…

« Ipsum carm Dul » Cette incantation résonne dans les oreilles des aventuriers qui viennent de vaincre l’araignée. Moins d’une seconde après le tunnel à leur droite s’embrase et une lumière aussi vive que le soleil les forces à tourner le regard, lorsqu’ils peuvent enfin voir clairement, les araignées ne sont plus là et on les entend s’enfuir encore plus vite qu’elles ne sont arrivées. Une lueur de torche avance doucement depuis le tunnel de gauche. Deux gardes en armure et un vieil homme portant un bandeau ensanglanté sur les yeux approchent alors. Les gardes sont d’une carrure impressionnante, encore plus avec leur lourde armure de plaques et leurs épées à deux mains qu’ils tiennent de la main droite. Ils portent tous deux un casque qui ne laisse paraitre que leurs yeux et une cape d’un bleue azur. Juste derrière eux, le vieil homme aveugle lance d’une voix calme :
« La lumière mes enfants, ces araignées détestent ça… Peut être un peu le feu aussi »
Puis il ajoute avec un sourire serein :
« Je suis Elric, grand prêtre de l’église de Tyr, veuillez me suivre si vous voulez vivre, nous sommes postés non loin d’ici avec les quelques survivants que nous avons trouvé…Que quelqu'un ramasse ces deux corps... Je pourrais peut être faire quelque chose pour eux »
Puis il tourne les talons et repart doucement d’où il est venu…

XP:
Severina : 180xp
Crysania : 180xp
Linhaendel : 180xp
Kyllan : 180 xp
Groll : 230xp
Erwinel : 130xp

[Raistlin/Cara]

Totalement paniquée et morte de trouille face à cette infestations d'horreurs poilues aux multiples de yeux, Severina cria d'horreur avant de fuir dans la direction opposée aux monstres... et tomba nez à nez avec une paladine et un étrange groupe de gens aux mines fatiguées.

[Erwinel]

Des bruits de bataille... nous ne sommes donc pas seuls dans ces souterrains !!

Je me retourne vers mes compagnons pleine d'espoir :
Suivez-moi, on se bat par là, nous pouvons peut-être apporter notre aide et sauver quelques âmes de plus.

Et j'accélère le pas en direction des bruits. Je garde ma lame prête et ressers la poignée de mon bouclier, prête à protéger les prêtres contre une éventuelle surprise.

C'est à ce moment que je vois débouler une jeune elfe. Elle semble vouloir fuir quelque chose et ne semble pas foncièrement dangereuse. Je m'approche lentement d'elle et lui demande si elle est seule.

[Linhaendel]

Linhaendel frappe l'affreuse et cette fois l'effet est tranchant !
Linhaendel entend son petit grillon ! "merci jivago !" elle sourit !
bien que blessée à la jambe, c'est le bond de l'orc voltigeur qui attire son attention !
l'affreuse reçoit l'arme de destruction massive dans les mandibules !

des cris, le silence, des géants en armes, un vieil homme, l'obscurité, un éclair éblouissant,... la mort, la vie !
Linhaendel ne voyait plus son amie Severina plus rien ne comptait !

[plic-ploc]

Je vois l'araignée s'affaisser fatalement devant moi et lance :
Une de moins, qui veut tenter sa chance maintenant ?

Levant les yeux, je m'aperçois que la réponse arrive plus vite que prévue.
Heu, c'est le moment de se barrer.

Des bruits de pas se rapprochent, je resserre ma hache, la journée ne fais que commencer !
Un prêtre de machin truc me dit de ramasser les corps et de le suivre si je veux survivre. Bien sûr que je veux !
Donc je prend un corps sur chaque épaule et me hâte de le suivre.

[Kyllan]

*Voit l'espèce d'elfe-pie trancher deux autres pattes a l'araignée puis le demi-orc finir de la trépaner gaiment*
*Ohh mais elle avait plein de copines...*
Oh-Oh... Repli stratégique...
*S'apprête a se barrer a la suite de l'autre qui a manifestement disjoncté*
- Ipsum carm Dul.
*Se fait bruler les yeux par la lumière bien trop vive*
Rhhaaïïe!! Mais vous savez pas que les drows ont les yeux sensibles
*Se relève en se masquant les yeux*
Bon les araignées sont parties... On va pas se plaindre, on râlera plus tard...
*J'emboite le pas a l'orc en rabaissant bien ma capuche sur mon visage, on sait jamais...*

[mavina (crysania)]

Ma vision est trouble, je tape un peu au piffomettre, mais visiblement je n'ai pas de flair.

L'arraignée s'effondre, et quand ma vision revient, je ne peux que constater que l'orc l'a litérallement empalée.
Mes esprits à peine repris, je constate une armée d'arraignée sur le plafond. Me préparant au combat, j'entends une incantation, puis une énorme lumière jaillit, et je suis encore ébloui, décidément...

Je reprend mes esprits et vois un prètre.
Chouette, il pourra soigner mes brulures, je vais le suivre.

Il nous balance un barratin de prètre classique avec des "mes enfants" et du "je sais tout plus mieux que les autres et blablabla" puis s'en retourne après avoir donné un ordre sans nous connaitre...
Je le suis mais n'obéis pas.

[flb-Iori (Drakfaleiin)]

La horde d’araignées approchante semble affecter particulièrement Severina qui s’enfuit sans demander son reste. Sans avoir le temps d’apercevoir le vieux prêtre qui arrive, elle tourne à la première intersection pour tomber nez à nez avec une paladine et un groupe de prêtre apeurés. Surpris par l’apparition, les quatre personnes resserrent leur prise sur le manche de leur arme avant de s’apercevoir que l’elfe est inoffensive et de se détendre. La paladine qui semble commander le groupe s’approche d’elle et engage la conversation…

Une dizaine de mètres plus loin, la joie de Linhaendel est de courte durée, lorsqu’elle relève la tête après avoir vaincu le monstre, une nuée d’autres monstres apparait ! Elle se retourne, cherchant du regard son amie Severina, mais celle-ci semble avoir disparu. La barde se fige alors, ignorant tout ce qui se passe autour d’elle…

Les autres membres du groupe semblent un peu plus lucides et décident d’écouter le prêtre qui vient d’arriver… Ce dernier les conduits dans le dédale avec la sérénité et l’agilité d’un elfe dans la forêt. Au bout de quelques minutes de marche, il s’arrête devant une lourde porte et s’annonce de sa voix calme :
-C’est moi Elric
Une petite trappe s’ouvre et une paire d’yeux vient confirmer les dires du vieillard avant que la porte ne s’ouvre. Les membres du groupe entrent alors dans une salle plus grande que ce qu’ils avaient imaginé, remplie de tonneaux, de coffres et d’armoires. Des torches accrochées à tous les murs éclairent la pièce. Dans cette salle, vous pouvez voir cinq gardes similaires à ceux qui escortaient le prêtre, quelques personnes en armures de cuir en train de discuter et une dizaine de réfugiés, assez chanceux pour échapper au massacre, mais pas assez pour ne pas être traumatisés à vie. Parmi eux, un homme semble mieux vivre ces mésaventures. Il est de taille et de corpulence moyenne, dans la trentaine et ses vêtements dépareillés ne lui donnent pas fière allure. Une cicatrice impressionnante lui traverse la joue gauche. Lorsque le groupe entre dans la pièce une lueur d’espoir semble traverser son regard.

Avant que le groupe ne puisse observer plus attentivement les lieux, une toile au fond de la pièce se soulève, et un homme de haute stature à la carrure impressionnante sort de l’embouchure, il est vêtu d'une armure de plaque complète qui semble être en or, mais un œil avisé ne s'y trompe pas, ce n'est pas une armure d'apparat, il porte à sa taille une longue épée à deux mains dont le pommeau est serti d'une gemme aux reflets multicolores chatoyants qui semble changer de consistance selon l'angle dans lequel on la regarde, le reste de l'arme est cachée dans un fourreau de cuir dur, finement graves au fil d'or d'inscriptions runiques. Il a le visage dur mais sage, les cheveux courts grisonnant et un bouc finement taille, il dégage une aura de puissante et de respect lorsqu’il se met à parler :
-Tu as encore trouvé des survivants Elric ? C’est une bonne nouvelle… Cependant nous ne pouvons plus nous attarder très longtemps ici…
Alors que l’intéressé incline la tête pour seule réponse, le géant se tourne vers les nouveaux arrivants :
-Je suis Tharn, modeste seigneur de ces lieux… Enfin ce qu’il en reste, ajoute-t-il avec un sourire triste.
-Comme cela ne vous a pas échappé, nous avons été attaqué, cet endroit est le seul à peu près sûr à des kilomètres à la ronde, mais je crains qu’il n’y ait plus aucun autre survivants… Le reste de la guilde des voleurs est en train de piéger les égouts pour ralentir nos ennemis, nous avons quelque temps, mais nous allons devoir lever le camp bientôt… Vous pouvez venir avec nous, nous vous escorterons jusqu’au prochain village… Jusque là, allez voir Elric, il pourra peut être faire quelque chose pour votre condition… Si vous avez besoin de quelque chose d’important, je serais dans la salle du fond.
-Vous deux, dit-il en montrant des gardes du doigt, faites une dernière patrouille pour trouver des survivants ! Si vous n’êtes pas là dans 20 minutes, nous partons sans vous

Sur ces paroles il se retourne et repart d’où il est apparu…

Le vieux prêtre s’avance alors vers l’elfe noir agonisant que l’orc porte sur son épaule tout en s’adressant au reste du groupe :
-Reposez-vous mes enfants, vous allez devoir attendre que je m’occupe de cette pauvre créature avant de vous soigner… Asseyez-vous, vous devriez pouvoir trouver à manger dans ces armoires…

Sur ce, il se penche sur Thiazzi, que l’orc vient de déposer sur une table et pause ses mains sur sa poitrine. Une intense lumière bleue sort des mains du prêtre et se propage dans tous le corps de l’elfe. Elric marmonne des paroles incompréhensibles et l’aura s’intensifie. Sous les mains du prêtre, les os semblent se ressouder, la chair se recompose et sa peau se recolle et l’elfe hurle de douleur en se contorsionnant, mais la prise du prêtre est implacable. Une bonne minute plus tard, le hurlement cesse soudainement.

Le prêtre se retourne et annonce :
-Il s’est évanouît, il reprendra bientôt ses esprits, je vais maintenant pouvoir m’occuper des autres…

[cannonball]

De la lumière...des voix humaines...une silhouette qui se penche sur moi...je me sens mieux! Mais...AAAAAAH!.....

[Kzardall I-Kâzend]

Voila un moment que je suis dans cette salle, à me demander ce que me réserve la suite. Elric est parti depuis plusieurs minutes accompagné de deux gardes; probablement partis à la recherche de survivants, comme moi précédement, ou tout simplement partis en éclaireur... Qui sait ce qui se terre dans cette suite de tunnels sombres et melodorants?

A un moment, je me demande ce qu'il est advenu de Claryss. Est-elle morte (pour de vrai, cette fois ci), a t'elle réussi à fuir ? Je m'étonne moi même de m'en préoccuper, après la rencontre que j'ai eu avec elle... Comment à t'elle osé renier sa famille ??? Cette pensée ne cesse de me torturer, et je n'ai aucune réponse à cette question muette.

Alors que je suis perdu dans mes pensée, une voix, que je reconnais maintenant assez facilement, se fait entendre:
"C'est moi, Elric"
L'un des gardes se lève alors et ouvre un petit clapet situé à hauteur des yeux. Le garde rassuré ouvre alors la lourde porte laissant le passage au prêtre accompagné de ses deux gardes. Et ceux-ci ne sont pas revenus seul !

A leur suite je vois un être, que je crois être un demi-orc, au visage trappu et à la carrure impressionnante, ses nombreuse cicatrices montrent un être plutôt bagarreur et son strabisme lui donne un coté un peu simplet (m'aviserai pas de lui dire en face, me dis-je en mon for intérieur). Et sur ses épaules il transporte une cargaison des plus surprenantes puisque ce n'est rien d'autre qu'un humain d'une belle corpulence ainsi qu'un elfe noir ! Grörn m'avait parlé de ces créatures légendaires au teint noir comme la nuit, et pas qu'en bien d'ailleurs... Mais celui-ci ne sera pas une grande menace tant son état semble des plus préoccupant avec cette blessure ouverte qui lui entaille l'épaule jusqu'à la poitrine.
Un deuxième elfe noir (décidement, c'est la saison !) suit alors le trio et celui-ci semble en bonne santé mais ses regards inquièts à droite et à gauche semblent trahir une certaine nervosité. Comme je le comprends !! Il ne m'a pas l'air antipatique, en tout cas, malgré cette apparence si singulière aux elfes noirs. Le temps me dira si j'ai raison ou non.
Et je crois ce petit cortège terminé lorsqu'arrive, bonne dernière, une jeune-femme à l'allure assez élégante malgré la robe de moine qu'elle porte sur le dos. Une humaine, une nouvelle fois, mais qui, contrairement à ses compagnons d'infortune, semble peu choquée par les récents évènements. Et ses regards semblent plus scrutateurs qu'inquièts. Etrangement, elle me rappelle un peu Claryss et ce sentiment me met un peu mal à l'aise...

C'est alors que Tharn fait son entrée dans la salle.
Depuis notre arrivée dans cette grande salle il s'était aussitôt isolé des autres en traversant ce voile qu'il soulève maintenant afin de prendre connaissance du rapport d'Elric.

-Tu as encore trouvé des survivants Elric ? C’est une bonne nouvelle… Cependant nous ne pouvons plus nous attarder très longtemps ici…
Alors que l’intéressé incline la tête pour seule réponse, le géant se tourne vers les nouveaux arrivants :
-Je suis Tharn, modeste seigneur de ces lieux… Enfin ce qu’il en reste, ajoute-t-il avec un sourire triste.
-Comme cela ne vous a pas échappé, nous avons été attaqué, cet endroit est le seul à peu près sûr à des kilomètres à la ronde, mais je crains qu’il n’y ait plus aucun autre survivants… Le reste de la guilde des voleurs est en train de piéger les égouts pour ralentir nos ennemis, nous avons quelque temps, mais nous allons devoir lever le camp bientôt… Vous pouvez venir avec nous, nous vous escorterons jusqu’au prochain village… Jusque là, allez voir Elric, il pourra peut être faire quelque chose pour votre condition… Si vous avez besoin de quelque chose d’important, je serais dans la salle du fond.
-Vous deux, dit-il en montrant des gardes du doigt, faites une dernière patrouille pour trouver des survivants ! Si vous n’êtes pas là dans 20 minutes, nous partons sans vous.

Et aussitôt après il retourne là d'où il est apparu.

Et pendant que les gardes s'élancent vers la sortie, Elric s'apporche alors de l'elfe blessé et dit au nouveaux-venus :

-Reposez-vous mes enfants, vous allez devoir attendre que je m’occupe de cette pauvre créature avant de vous soigner… Asseyez-vous, vous devriez pouvoir trouver à manger dans ces armoires…

Et alors que le prêtre pose les mains sur la poitrine de l'elfe noir, je vois une lumière vive en sortir et s'étendre sur tout le corps de l'agonisant.
Ce dernier se met alors à pousser un cri déchirant de douleur pendant ce qui me semble être une éternité. Mais alors, ses hurlements cessent aussi rapidement qu'ils sont apparus.

Et le prêtre de dire :

-Il s’est évanouît, il reprendra bientôt ses esprits, je vais maintenant pouvoir m’occuper des autres…

Nul besoin de s'occuper de moi. Tout ce que je veux, c'est quitter cet endroit ! Pourtant quelque-chose me tracasse toujours... D'où viennent ces créatures ? La ville, elle seule, est-elle menacée ou bien est-ce le royaume entier qui est en danger ? Ma soeur est-elle morte ? Ma très chère soeur....Maudite soit-elle !! Dire que je me suis déplacé jusqu'ici pour la voir et que maintenant je me retrouve coincé dans ce trou puant !
Mais il est trop tard maintenant pour regretter quoique ce soit. Ce qu'il faut dorénavent c'est faire face à cette situation critique.
Je regarde autour de moi et constate que le groupe de nouveaux venus est osculté par le prêtre, le groupe de gardes s'entretien dans son petit coin, les refugiés quant à eux m'ont l'air tout simplement prostrés, pétrifiés par des évènements qu'ils n'oublieront pas de sitôt...

Je m'approche de l'elfe noir qui reste inconscient après qu'Elric ai lui ai prodigué ses soins. Quel étrange créature ! La couleur de sa peau est d'une noirceur telle qu'on le verrai avec peine dans la nuit si ce n'est grâce à la blancheur de ses cheveux. Il n'y a qu'a l'endroit de sa récente blessure où un semblant de pâleur semble apparaitre.
Je le laisse alors se remettre et fixe le voile où derrière se trouve le seigneur Tharn.
Tout ce que je souhaite c'est qu'il saura nous sortir hors de cette cité de malheurs, et que je pourrai reprendre une vie normale. Du moins, je l'espère...

[Raistlin/Cara]

- Non je je je... je je... je ne suis pas seule, j'ai des amis un peu plus loin là-bas. mais ils sont assaillis par une armée d'araignées ! Je ne parle pas des méchants hommes en haut qui nous poursuivent... tout le monde meurt ! des boules de feu, des gens tranchés, du sang... tellement de sang, tellement de coups, d'horreurs...

Peu à peu Severina se remet en position foetale, continuant de parler en marmonnant, oubliant totalement la présence de la paladine à ses côtés. Des larmes coulèrent sans discontinuer sur ses joues.

- Je veux partir, je veux partir, je veux rentrer chez moi

[Linhaendel]

Linhaendel regarde le groupe prendre une direction à la suite du vieil homme ! Severina n'est pas avec eux !
Le demi-orc est le dernier à quitter cet endroit horrible, il prend avec lui les deux corps couchés au sol !
il ne reste plus personne !
Linhaendel crie "Severina"
des bruits, des voix, ... à droite ? à gauche ? est-ce son imagination, les araignées,...
Linhaendel veut encore crier !
peut être que les forces démoniaques sont à leurs trousses ?
Linhaendel voudrait paniquer, elle n'aurait pas à prendre une décision!
rattraper l' orc et le groupe ?
mais si c'était Severina qui revenait avec du renfort ?
Linhaendel se cache dans le tunnel emprunté par l'orc et cherche à découvrir (vue et ouïe !) l'origine des bruits que le tunnel répercute !
Jivago se fait entendre, Linhaendel pense à Severina,...

[Erwinel]

Pas seule... et ils sont attaqués par des araignées.

Je me retourne vers les prêtres :
Nous devons leur venir en aide, nous ne pouvons pas laisser ainsi des survivants se faire massacrer.

Puis je m'approche de l'elfe :
Venez avec nous, mon enfant, nous allons secourir vos compagnons et trouver la sortie de ses égouts. Dès que nous serons à l'abri je m'occuperais personnellement de vos blessures.

J'aide ensuite l'elfe à se relever et la soutien de mon bras gauche portant le bouclier, j'encourage les prêtres d'un signe de la main et m'engage dans la direction de laquelle est arrivée l'elfe, l'épée toujours prête à servir conte les fameuses araignées.

[Raistlin/Cara]

A nouveau, Severina se laissa relever, et marcha aux côtés de la paladine, aidée par son soutien, le regard embué par les larmes.
Elle se rappela alors avoir laissé Linhaendel seule, et rongée par la culpabilité, elle accéléra le pas, espérant que les renforts qu'elle avait trouvé suffiraient à anéantir les monstres.

[mavina (crysania)]

Je suis le groupe, écoute ce que ce seigneur a à nous dire, trouve un coin et m'assois sans rien faire.

[Kyllan]

*Le vieux prêtre nous emmène dans une salle souterraine avec d'autres gardes, et plusieurs membres de la guilde des voleurs avant de nous présenter le seigneur Thran*
*Il soigne rapidement l'autre elfe noir boulet...*
Au moins on aura plus besoin de le porter...
*Si le prêtre propose de me soigner j'accepte et le remercie*
*Je m'éloigne et m'assoie plus loin en affutant mes armes*